Appui et encadrement des PME
Entre 2012 et 2016, l’ADEPME a pu appuyer plus de 7.725 porteurs de projets et PME dans les secteurs de l’agro-alimentaire, les autres industries, l’artisanat, les BTP, les TIC et les services. Des transformations relatives à l’amélioration de l’organisation et de la gestion comptable, de l’accès aux marchés et aux financements ont été notées dans les PME appuyées.
Ce qui a fortement contribué au renforcement de la compétitivité des PME encadrées. Ainsi, les résultats s’établissent comme suit :
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2.902 PME ont été appuyées pour la création, la formalisation, la compétitivité, le problem solving et la restructuration d’entreprises.
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622 PME ont été créées, 447 formalisées et 2.644 ont été formées.
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1.732 jeunes ont été formés à l’esprit entreprenarial.
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13.942 rencontres B2B ont été organisées pour réseauter et appuyer les PME dans leur développement commercial et leur croissance.
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2.017.926.096 Francs CFA ont été mobilisés auprès des institutions financières et partenaires pour financer les business plans des porteurs de projets et PME encadrés par l’Agence.
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410.818.033 Francs CFA ont été directement injectés par l’Agence dans les PME pour faciliter leur accès aux services non financiers.
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Pour l’année 2016, le taux global de traitement des demandes d’encadrement a atteint plus 95 %.
Amélioration de la croissance des PME
Dans le cadre du démarrage en 2013, de la stratégie régionale de développement des PME relative à la mise en œuvre du programme d’actions pour la promotion et le financement des PME dans l’UEMOA, il convient de noter que le Sénégal était en avance sur beaucoup d’activités déclinées dans cette stratégie régionale notamment l’élaboration d’une charte des PME devenue une loi d’orientation des PME depuis le 28 juillet 2008.
Amélioration de la compétitivité des entreprises
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique Sub-Saharienne à avoir initié un Programme de Mise à Niveau de ses entreprises. Ce programme s’inscrit aujourd’hui dans le sillage du Plan Sénégal Emergent reposant sur un essor de l’activité du secteur privé notamment dans des secteurs d’activités jugés porteurs de croissance. Ce programme renforce ainsi le dispositif d’appui au secteur privé notamment dans le cadre de l’amélioration de la compétitivité des entreprises sénégalaises. Le Bureau de Mise à Niveau (BMN), un des outils de ce dispositif, poursuit l’objectif principal de sa mission qui est de promouvoir l’amélioration de la compétitivité des entreprises privées sénégalaises. Durant l’année 2016, les principales activités du BMN ont permis :
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Pour la mise à niveau globale
Depuis le démarrage du programme, c’est un nombre total de 130 dossiers d’entreprises approuvés. Ce qui représente un montant de 94 milliards de FCFA d’investissements prévus, 73,7 milliards de FCFA d’investissements approuvés, 16 milliards de FCFA de primes octroyées et 9 milliards de FCFA de primes décaissées.
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Programme de mise à niveau spécifique de la Casamance
En résultats cumulés, ce sont 17 dossiers d’entreprises qui sont approuvés sur le programme.
Ce qui représente 766 millions de FCFA d’investissements approuvés, 285 millions de FCFA de primes approuvées et 72,589 millions de FCFA de primes versées aux entreprises et bureaux d’études durant le premier semestre 2016.
Encadrement du Secteur informel
En vue de mettre en oeuvre le statut de l’entreprenant de l’OHADA, le Gouvernement du Sénégal, à travers le Ministère chargé du Commerce et du Secteur informel, a conçu un important Programme d’Appui au Secteur informel(PASI). Ce Programme est le fruit d’un partenariat entre le Ministère chargé du Commerce et du Secteur Informel, et le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires, le FONGIP. Ce partenariat s’est matérialisé par la création du Fonds de Garantie du Secteur Informel (FOGASI), fruit de la Convention signée entre le Ministre en charge du Commerce, du Secteur Informel, de la Consommation des Produits Locaux et des PME et l’Administrateur du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) le 12 Janvier 2016.
Depuis la mise en place du FOGASI, cent vingt-et-huit (128) demandes de financement et/ou d’encadrement ont été transmises à la DPME. De ce lot de projets, vingt-quatre (24) sont en phase de pré-analyse à la DPME, trente-cinq (35) en cours d’analyse à l’ADEPME, soixante-treize (73) déjà analysés tandis que seize (16) de ceux analysés ont déjà fait l’objet de consolidation puis transmis au FONGIP pour étude et garantie auprès des banques. Il faut également noter que ces projets envoyés au FONGIP sont déjà éligibles pour financement auprès de banques de la place, notamment la BIMAO et la CBAO.